Depuis quelques temps, certaines de mes poules pondeuses se prennent pour des poules couveuses et, comme je n’ai pas de coq, deux d’entre elles passent leurs journées couchées sur des œufs qui ne sont pas fécondés.
Jacques, un copain de Claude m’a offert six œufs fécondés dans son poulailler. Maman poule a commencé à couver sagement ces derniers mais, allez savoir pourquoi,lors de deux nuits particulièrement fraîches, elle s’est trompée de nid et n’a couvé que ses pieds et, au 21ème jour, puis au 22ème, puis au 23ème, puis au 24ème et enfin au 25ème jour, rien, nenni, nada, niente ! Pour autant, Maman poule couvait toujours et, puisque nous étions lundi, jour de la foire hebdomadaire de Louhans, j’ai décidé d’acheter une vingtaine de poussins dont quelques « cous nus » et deux pintades afin d’en installer la moitié avec cette maman poule et l’autre moitié avec une de ses congénères qui à son tour s’était mis en tête de couver.
Les poussins ont passé leur première journée dans un carton aménagé car pour éviter tout refus des mamans poules, il est conseillé de leur confier les petits à l’heure du coucher, une fois la nuit tombée.
La première petite famille s’est retrouvée dans la grange, là où la mère poule avait l’habitude de se retirer pour pondre et couver.
Comme la deuxième maman couvait dans le poulailler, j’y ai placé ses rejetons d’adoption.
A priori, les deux familles ont l’air heureuses de leur sort respectif et les poussins, qu’ils soient « cous nus », pintades ou autres suivent chacun leur maman adoptive. Chats et chiens les ont acceptés et tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes: la relève des pondeuses est assurée.
Et y a-t-il un futur coq dans les poussins ?
La moitié d’entre eux était déjà sexée, j’ai donc choisi des femelles. Pour les autres… l’avenir nous le dira 😉
Ben… Une chance sur deux 🙂