Comme D’Artagnan a plus de deux mois et qu’il broute, je vais pouvoir traire sa maman mais avant, je dois modifier mes parcs afin de pouvoir facilement séparer l’ânesse de son ânon pour que ce dernier ne puisse momentanément pas téter et qu’il me laisse un peu du lait de Rimelle. En effet, contrairement aux vaches, les ânesses n’ont que peu de réserves de lait, elles le produisent au fur et à mesure. Je dois également m’assurer que D’Artagnan reste dans le champ visuel de sa mère car la sécrétion de l’ocytocine (hormone déclenchant la lactation) est provoquée par la stimulation de l’ânon.
Comme c’est la première fois, je choisis de ne faire qu’une traite et donc de ne les séparer que trois heures aussi, tout se passe bien et si D’Artagnan cherche le regard de sa mère, cette dernière broute paisiblement. Je profite de ce pseudo éloignement pour passer du temps avec mon ânon.
Les trois heures sont passées, il est temps de faire la première traite. J’amène à chacun un seau de grain et commence à traire Rimelle qui, dans un premier temps semble surprise par le bruit que produit le lait qui gicle dans le récipient.
Mes encouragements couvrent dans un premier temps cet étrange bruit puis, petit à petit, ma grande Poitou s’habitue à ce nouveau son et, à ma plus grande joie, se laisse facilement faire.
Cette première traite se déroule sans anicroche. La confiance entre elle et moi étant installée depuis longtemps, Rimelle accepte volontiers de m’offrir ce lait qui me servira à fabriquer de nouveaux savons.
Après avoir félicité Rimelle, je remercie D’Artagnan d’avoir accepté de partager le lait de sa maman avec moi.
Enfin, j’ouvre la clôture de séparation afin que D’Artagnan puisse à son tour profiter du lait de sa maman.
Bonjour,
votre blog est vraiment très bien car on apprend beaucoup de choses et c’est vraiment très intéressant 😉
L’article est top.
sublime histoire de Rimelle et de son fils D artagnat
merci Nath
ravie de vs lire
passer commande bientôt
bonjour Nathalie, mince alors on apprend beaucoup avec votre blog…. Je crois n’avoir jamais caressé un âne…. chose que je vais bien vite faire, lorsque nous nous verrons en décembre… bon courage… cordialement anne-marie