Heureusement, nous avons un puits (bis)

Cette fois, ni gel, ni compteur « explosé », seulement des animaux dont il faut chaque jour étancher la soif. Et comme un âne boit entre 5 et 10 litres d’eau par jour (2 à 3 m3 par an) selon que son alimentation soit sèche ou verte, autant être autonome en eau plutôt que de payer le prix fort. C’est d’ailleurs ce qu’avaient du se dire les précédents exploitants puisqu’un système de pompe avait été installé pour alimenter le bâtiment agricole. Malheureusement, après avoir fait vérifier cet été l’installation par Super Bernard, le compagnon de ma belle soeur Geneviève, il a fallu se rendre à l’évidence que cette installation était morte.

Comme Super Bernard travaille dans l’hydroélectricité et qu’il maîtrise bien le sujet, il s’est gentiment proposé pour nous installer une pompe immergée.

Pas de préparation sans un bon assistant.

Une fois le matériel sorti et trié, les travaux ont pu commencer.

Scions le tuyau…

Toutes les mesures ayant été prises au préalable, le tuyau doit être mis à la bonne longueur avant d’être raccordé à la pompe.

Tuyau raccordé !

Il faut maintenant préparer le passage de la pompe.

ça passe fin !

Puis installer le manomètre afin que la pompe ne se déclenche qu’à l’ouverture des robinets.

Heureusement, Super Bernard n’est pas claustrophobe

Tout est prêt, la pompe peut enfin être immergée…

Immersion de la pompe

…et raccordée provisoirement à l’électricité afin de voir si tout fonctionne normalement.

Ça marche !!!

Maintenant que l’eau coule, il est temps de passer à l’installation et aux branchements définitifs.

L’électricité est en place.

Il reste encore à fixer correctement la pompe, si possible avant la tombée de la nuit.

C’est plus facile avec de la lumière.

La nuit est tombée mais tuyaux et fils électriques sont raccordés, il ne reste plus qu’à ranger les outils.

Juste à temps…

Le prochain chantier sera la réfection de la plomberie du bâtiment agricole car certains abreuvoirs automatiques étant H.S., nous ne pouvons pas dans l’immédiat utiliser les robinets des écuries mais nous pouvons arroser le jardin et donner à boire aux animaux.

Robinet à côté, travail facilité !

Un lapin pour mes lapines

Mes trois poilues ne sont plus seules, j’ai fait l’entremetteuse et leur ai trouvé leur futur mari 😉

Benjie, petit lapin Rex

Ce lapin Rex arrive tout droit du marché de Louhans et m’a été offert par mes amis Patricia et Jean-Louis. Benjie, puisque c’est ainsi qu’il se nomme est encore un peu jeune pour être présenté à son futur harem; il fait donc pour l’instant clapier à part. Il rejoindra bientôt ses compagnes afin de vivre longtemps et d’avoir beaucoup d’enfants.

L’éducation de Cadichon

Puisque Cadichon sera un jour un âne adulte et qu’il me faudra alors le vendre, je me dois de l’éduquer afin qu’ils se sente bien et dans ses sabots, et dans sa future famille. Quelques exercices courts mais réguliers permettent un apprentissage serein et « tout en douceur »

Lorsque l’on rentre dans un parc, comme ce n’est pas à l’humain d’aller vers l’animal, j’appelle systématiquement Cadichon pour qu’il vienne à moi.

J’arrive, j’arrive !

Avant de commencer un exercice, rien ne vaut caresses et câlins pour mettre mon ânon dans les meilleures conditions.

J’adore les grattouilles.

Je présente ensuite le licol à Cadichon…

Mais je connais ça, c’est un licol !

… avant de le lui passer.

C’est bon, tu peux l’attacher, il est en place.

Je commence par une marche en main sans tension sur la longe…

J’ai pas un peu l’air d’un toutou à sa maman ?

…sous l’oeil attentif d’Hestia.

Mais non, t’as pas l’air bête, moi aussi j’y ai droit.

Cadichon comprend rapidement le « Stop », ordre important dans l’éducation d’un âne.

Oui, je sais, pas bouger !

Après chaque exercice, des félicitations s’imposent.

C’est trop bon ça.

Enfin, une fois le licol enlevé, je ramène Cadichon à sa maman.

Après l’effort…le réconfort.

Des Lapins Rex complètent la ferme

Aujourd’hui, ce sont trois petites poilues en provenance directe de La Ferme de l’Autre Monde qui rejoignent l’exploitation.

J’ai nettoyé et désinfecté pour ces trois petites lapines Rex un clapier trouvé dans le bâtiment d’exploitation, vestige d’une époque où vivaient ici des cultivateurs de maïs qui, comme la plupart des agriculteurs d’antan possédaient vaches, poules, cochons, lapins, chevaux…

Nous aussi on a une belle maison.

Le trajet depuis Saint-Jeures (43) a quelque peu effrayé ces charmantes lapines qui, n’écoutant que leur courage qui n’a pas l’air de leur dire grand chose, préfèrent se rassurer en se blottissant les unes contre les autres.

Restons « groupir »

Comment ne pas craquer sur ces trois petites boules de poils ? Nathan et Tristan en sont tombés amoureux.

S’ils s’occupent de nous comme ça, ils ne devraient pas nous manger !

Il me faudra bientôt trouver un mâle de la même race afin qu’ils puissent se reproduire et nous faire à leur tour des bébés Rex.

Renaissance d’un poulailler

C’est après deux heures de trajet « odorant » que dix-sept poules pondeuses provenant d’un élevage bio de Haute-Loire ont emménagé dans notre joli poulailler fraîchement rénové et équipé d’un magnifique perchoir fabriqué par mon fils Kevyn et sa copine Audrey.

Sympa notre nouvelle maison.

Le voyage a été bénéfique puisque en les libérant des caisses de transport, les enfants ont découvert deux oeufs pondus pendant le trajet.

Après un si long trajet, il est bon de se dégourdir les papattes.

À la nuit tombée, comme toute bonne mère poule qui se respecte, je suis allée vérifier si tout ce beau monde était couché et là, surprise ! Un tapis de poules m’attendait devant la porte du poulailler. J’ai donc pris la peine de coucher un par un mes charmants volatiles sur ce beau perchoir qui, semble-t-il n’a pas eu le succès attendu puisque ces « dames » ont préféré la douce chaleur de la paille déposée sur le sol.

Au petit matin, les enfants ont découvert dix beaux oeufs.

La future omelette

Le repas de ce soir est tout trouvé, ce sera omelette aux champignons (girolles, mousserons des bois et bolets à pied rouge) cueillis par mon amie Nathalie et ses enfants venus passer le week-end parmi nous.