Notre première ânesse est enfin là

C’est Dimanche 15 juillet que nous avons pris la route de Vals les Bains non pas comme la plupart des juilletistes qui descendaient vers le sud avec une caravane mais avec un van pour aller chercher Rimelle.
Arrivés à destination, Rimelle n’a pas trop fait de difficultés pour monter à bord.
Le retour s’est bien passé et nous sommes arrivés à Sagy en fin d’après midi.

Nous avions préalablement fait du rangement dans l’appenti (ce qui nous a permis de mettre à jour une sympathique carriole) pour qu’elle ait un abri la protégeant de la pluie comme du soleil et préparé la cloture éléctrique mobile afin qu’elle puisse s’ébattre en toute sécurité.


Rimelle est très docile et se laisse approcher et caresser par les grands comme par les petits.
Afin que cette future maman ne s’ennuie pas, il ne nous reste plus qu’à lui amener de la compagnie, ce qui devrait se faire assez rapidement.  En attendant, elle découvre l’herbe de Sagy.

Plus d’informations sur Rimelle à la rubrique « Les Ânes« 

L’emménagement

Enfin nous emménageons à Sagy. Il faut désormais commencer les aménagements permettant de recevoir décemment les ânes et effectuer quelques travaux dans la maison afin de pouvoir y vivre aussi correctement que nos animaux.

Pour les humains, c’est un peu ambiance camping, notamment pour les enfants qui sont dans une grande pièce en attendant que l’on y monte des cloisons pour leur faire leurs chambres. Nous devons également rapidement creuser une tranchée d’environ 100 mètres de la maison jusqu’au portail afin de pouvoir être raccordés à la ligne téléphonique car nous sommes coupés du monde  puisque le réseau mobile connaît ici quelques faiblesses. En ce qui concerne le chauffage, nous garderons l’existant (électrique) auquel nous rajouterons un poêle à bois et verrons après un premier hiver si nous envisageons de partir ou non sur un autre système.

Pour les animaux, la priorité est le parc électrique, l’abri pour les ânes et la remise en état du poulailler afin d’y mettre quelques gallinacés.

En ce qui concerne le potager, nous ne sommes pas prêts d’avoir nôtre indépendance en matière de légume et cette première année risque d’être compliquée car la terre n’a jamais été travaillée. Elle est tellement lourde et argileuse que le motoculteur a rendu l’âme.

Quant au matériel agricole, nous aimerions pouvoir remettre en état le tracteur car le démarreur et l’alternateur du Bautz de 1964 laissé par l’ancien propriétaire semblent être « H.S. ».

Quoi qu’il en soit, si tous les travaux ne se font pas en un jour, qu’importe puisque nous nous sentons bien ici.

 

 

Rimelle, notre première Baudet du Poitou

Vu que le temps passe très vite et que je souhaite lancer l’exploitation dès ce mois de Juillet, j’ai pris suite à une annonce rendez-vous avec un particulier qui vends une  Baudet du Poitou livret B. C’est donc hier que je me suis rendue en Ardèche, près de Vals-les-Bains afin de découvrir cette ânesse qui avait pris pension afin d’être saillie chez Roselyne Girard, éleveur de Baudets du Poitou et de Traits Poitevins Mulassiers à Antraigues (07).

Cette ânesse de sept ans correspond à ce que je recherche, à savoir un animal à bon caractère et facile à manier. Un parage devrait certainement corriger les aplombs.

Rimelle, puisque tel est son nom donne les pieds sans problème et se laisse facilement manipuler, y compris en ce qui concerne les mamelles. Je décide donc de la réserver en attendant les résultats d’une prochaine échographie qui permettra de savoir si l’étalon de Mlle Girard a bien fait son travail.

Son propriétaire actuel est d’accord pour la garder jusqu’au mois de juillet puisque je ne peux pas la prendre avant.

J’ai également eu le plaisir de découvrir chez Roselyne Girard un trait Mulassier de seulement quatre jours qui gambadait gaiement dans le pré situé face à l’élevage.

Comme Mlle Girard est sélectionneur de Poitevins Mulassiers depuis 1981, j’ai bien entendu pris sa carte de visite au cas où.

Premiers jours d’un berger (de Brie) à la ferme

Comme annoncé dans le billet précédent, nous sommes allés Samedi 27 mai chercher notre petite briarde à Allemagne en Provence, chez Richard Del Olmo. Notre sympathique berger n’était pas là puisqu’il gardait ses chèvres, aussi c’est sa compagne qui nous a reçu et qui nous a remis notre nouvelle petite protégée que nous avons baptisé du nom de la déesse Greque Hestia (Ἑστία ), déesse du feu sacré et du foyer. Elle n’est pas la fille de Cronos et de Rhéa mais d’Eragon des Plaines de Brotonne et d’Esta de la Cité Paradis.

Son premier trajet en voiture, malgré 4h15 de route s’est bien déroulé et Hestia à passé sa première nuit à la ferme pédagogique de l’Autre Monde à Saint-Jeures (43) puisque nous gardions les animaux de cette amie exploitante exceptionnellement absente ce week-end.

Hestia a pu découvrir les pâtures auvergnates dès le lendemain et s’ébattre et gambader en toute sécurité dans ce havre de paix.

Elle a ainsi pu faire connaissance avec Géode et Gaïa, les deux bergers australiens qui gardent aussi bien les animaux que les les lieux…

… ainsi qu’avec un  étrange animal blanc qui n’a pas vraiment l’air d’appartenir à la race canine même s’il se laisse tranquillement renifler.

Ce fut également pour elle l’occasion de découvrir chevaux, poneys, lapins, mouton (sans « s » puisqu’il n’y en a qu’un), oies, poules, canards, pintades et Rosita la truie…

… sous les regards à la fois attendris et émerveillés de nos enfants Tristan et Nathan qui n’avaient qu’envie de caresser cette boule de poil et et jouer avec leur nouvelle amie à quatre pattes.

Natalie Witz, propriétaire des lieux, ne revenant que demain, Hestia découvrira enfin sa maison de Haute-Loire où elle demeurera quelques mois avant d’intégrer avec nous notre exploitation Bressane.

Exploitation + Chien = Briard : la bonne équation

Comme la plupart des exploitants agricoles, j’ai besoin d’un chien mais, pas de n’importe quel chien. Ce dernier doit pouvoir garder la maison et m’accompagner dans mon travail quotidien, je dois donc le choisir en conséquence, tant au niveau de la race que de sa provenance.

Mon choix s’est rapidement porté sur le Berger de Brie car d’une part il correspond à mes besoins et d’autre part j’en ai déjà eu un et j’en connais les qualités. Il ne me restait plus qu’à trouver l’éleveur approprié.

Après quelques recherches, mon choix s’est porté sur l’élevage de la Cité Paradis de Richard Del Olmo, berger de profession et maître dans le dressage du chien de travail depuis une trentaine d’années. J’ai donc profité du premier mai pour me rendre avec ma petite famille à Allemagne en Provence pour le rencontrer et pour, si j’étais satisfaite de cette visite, choisir un chien.

Nous sommes arrivés à onze heures, heure à laquelle Richard accompagné de trois de ces chiens allait parquer ses chèvres. Une fois son travail accompli, il nous a conduit chez lui et nous a présenté les chiots, la maman ainsi que deux autres Briardes. Nous avons apprécié la sociabilité de ces chiens et la façon dont il s’en occupait et notre choix s’est porté sur une petite chienne noire.

Richard nous a accueilli à sa table avec son épouse et nous avons découvert un personnage aussi atypique que passionnant. Nous sommes repartis de chez lui vers quinze heures très satisfaits de cette rencontre malgré les 840 kilomètres effectués dans la journée.

Nous y retourneront le 27 mai chercher notre nouvelle chienne.