Naissance Pascale: Un premier Ânon est né chez l’Âne à Nath

Lorsque j’ai acheté mon ânesse Pénélope, c’est parce qu’elle était pleine et que comme Cadichon était presque sevré, Quanelle n’allait plus me donner de lait pour fabriquer les savons. La naissance était prévue pour juin, ce qui m’allait plutôt bien.

Pénélope
Pénélope

Ce matin, vers 6h00, j’ai été alertée par d’étranges braiments. Inquiète, je me suis précipitée vers l’abri où résident Pénélope et Cadichon et, quelle ne fut pas ma surprise, Pénélope était entrain de mettre bas, toute seule, comme une grande.

Heureusement, tout s’est merveilleusement bien passé et je n’ai pas eu besoin de faire appel au vétérinaire même si je n’ai jamais vu pareil ânon.

Quel drôle de zèbre cet ânon
Quel drôle de zèbre cet ânon

A priori, ce phénomène n’est pas rare, il est même très clairement expliqué sur une page  Wikipédia que j’invite tout un chacun à lire pour être certain d’avoir bien compris ce qui c’était passé aujourd’hui.

 

Le travail c’est la santé…

Quand j’ai voulu cet été  faire un jardin potager, je me suis rendue compte que la terre Bressane était très argileuse et, même si ont poussé quelques tomates, bettes, poireaux, courgettes et autres cucurbitacées, la récolte n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

Pour optimiser ce potager, j’ai décidé avec les enfants de pailler le jardin et, comme le bâtiment agricole regorge de vieux foin et de vieille paille, j’ai entrepris mes convoyages de paille et foin de la grange au jardin en utilisant ce bon vieux tracteur Bautz ainsi qu’une remorque trouvée sur place.

Attention, convoi exceptionnel 😉

Nathan et Tristan ont adoré les trajets les conduisant de la grange au potager…

Voyage, voyage…

Si certains occupent leurs Dimanches devant la télévision, décharger la paille afin de la répandre sur le jardin peut être beaucoup plus amusant.

Siffler en travaillant…

Cette après-midi de travail ne pouvait se terminer sans faire plaisir aux enfants et, quoi de mieux qu’une leçon de conduite ?

Direction assistée ?
Non, direction à gros bras !

Elles sont bonnes les p’tites boules rouges !

Nos Ânes ayant pâturé tout l’été se trouvèrent fort dépourvus quand la bise fut venue. Avec l’arrivée de l’automne et la baisse des températures, je ne peux plus compter sur la repousse de l’herbe. Comme je possède une friche située à 500m de la maison, je vais clôturer une parcelle afin d’y mener Rimelle et Apalou pour qu’ils puissent profiter de cette belle herbe avant qu’elle ne soit recouverte par la neige.

Dis moi Rimelle, c’est pas le clocher de Sagy que l’on aperçoit ?

Le cadre est calme et agréable, proche de la rivière « La Vallière » et du village de Sagy. Apalou se trouve très vite à son aise.

Mais que l’herbe est tendre par ici.

Mais c’est Rimelle qui découvre ce qu’il y a de meilleur dans cette friche : Les p’tites boules rouges !

Les p’tites boules rouges ? C’est le sabot !

Première leçon de conduite d’un tracteur Bautz plus âgé que moi

Lorsque nous avons acheté notre maison, le propriétaire nous a laissé le vieux tracteur Bautz de 1964 dont il se servait pour tondre son terrain mais, lorsque j’ai essayé de le faire fonctionner, rien à faire, impossible de le démarrer.

Heureusement, mes amis Patricia et Jean-Louis sont venus nous rendre visite et comme Jean-Louis s’y connait en mécanique, il a rapidement compris qu’il s’agissait du démarreur. Lorsqu’ils sont revenus quelques temps après, Jean-Louis avait trouvé les charbons et s’est lancé dans les réparations pendant que Patricia prenait les photos pour immortaliser ces grands moment d’anthologie mécanique.

Et bien, c’est pas gagné…

Une fois le démarreur réparé et remonté, il a fallu nettoyer filtres et réservoir et… relancer le circuit de gas-oil.

C’est pas bon, hein ?

Les efforts ont payé, ça fonctionne ! Le gyro-broyeur est installé, profitons en pour débroussailler un peu histoire de voir s’il n’y a pas de problème.

L’est-t-y pas beau mon tracteur ???

Jean-Louis en profite pour m’expliquer les rudiments de conduite de cette merveille de technologie moderne car il ne sera pas toujours là pour faire à ma place.

Mais qu’il est dur ce ê$^£@# de levier de vitesse !

Ça y’est,  j’y arrive, enfin… à condition d’aller tout droit car ce machin refuse obstinément de tourner. Du coup, Jean-Louis décide de démonter la direction pour voir de quoi il retourne et découvre que la crémaillère a perdu un morceau de métal. Il ne lui reste plus qu’à la confier à un chaudronnier qu’il connaît afin de la faire réparer.

La suite des aventures de Nath en tracteur dans un prochain numéro 😉 !!!

L’amour des ânes serait-il héréditaire?

Voilà ce que mes enfants m’ont rapporté de leurs vacances d’été chez Papy Jacques, leur grand père paternel.

… Papy Jacques à dos d’âne (1949)

C’est bien mon beau père que l’on voit chevaucher cet âne (qui est peut-être une mule) sur cette photo prise en 1949.
Joli clin d’œil sur le passé qui explique peut-être une prédisposition de mon mari pour me suivre dans cette belle aventure.