À l’approche des fêtes, j’ai décidé de proposer une nouvelle boîte Sagy.
Comme la précédente, elle est en bois et se compose de deux savons au choix.
La différence ? La photo !
On y voit toujours en arrière plan l’église de Sagy et le pont qui traverse la rivière « La Vallière » mais les ânes qui figurent dessus sont désormais Apalou et Éclair, le père et le fils.
Ce coffret est d’ores et déjà disponible dans la boutique à la rubrique « Les Idées cadeaux«
Ce premier septembre 2013 aura été pour mes baudets et moi une journée riche en événement car, dans le cadre des animations du vide-grenier de Chêne-Sec (39), je me suis proposée pour faire une démonstration de traite d’ânesse en public.
Ne sachant pas si mes ânes vont accepter facilement de monter dans le van, je décide de mettre mon réveil à 6h00 du matin et, lorsque je mets le nez à la fenêtre, ô surprise, l’été est fini, il fait nuit! Je ne peux rien faire pour l’instant, je me recouche jusqu’à 6h30 pour enfin aller voir Rimelle et d’Artagnan.
Il y a plus d’un an que Rimelle n’est pas montée dans le van, la dernière fois, c’était lorsque j’étais allée la chercher en Ardèche. Quant à D’Artagnan, c’est une grande première pour lui.
Avec du calme et de la douceur, Rimelle accepte relativement vite d’entrer dans le véhicule. Comme D’Artagnan est beaucoup plus inquiet, je dois faire preuve de beaucoup de patience et de tendresse pour qu’il accepte ce que j’attends de lui. Les exercices tension/cession réalisés au préalable portent leurs fruits.
Enfin mes baudets sont installés, il est 8h15, c’est parti pour 45 minutes de route. À notre arrivée, un grand parc est déjà installé pour nous recevoir. Il ne me reste plus qu’à parquer Rimelle et D’Artagnan et à monter mon stand.
Dans un premier temps, je les laisse tranquillement se détendre jusque à 11h00 du matin puis, comme je suis là pour montrer et expliquer comment se passe une traite, je sépare le parc en deux.
Pendant ce temps là, le maréchal-ferrant s’occupe du parage d’un grand noir du Berry qui appartient au propriétaire des lieux.
Puis c’est au tour d’un magnifique Trait Ardennais de se faire ferrer.
Il est 15h00. Comme annoncé sur une pancarte disposée sur mon stand, je m’installe pour effectuer une première traite. Le stress du voyage a été « digéré » car Rimelle m’offre sans problème une bonne quantité de son précieux lait.
Une fois Rimelle traite, j’en profite pour passer un peu de temps avec D’Artagnan.
J’assiste ensuite à diverses démonstrations d’ancien matériel agricole comme le battage du blé…
…et la coupe du foin et mise en gerbes ou plutôt à la visualisation du fonctionnement de la machine puisque ici il n’y a pas de foin.
Je suis heureuse de voir que tout ce monde, tout ce bruit, toute cette poussière n’effraye en aucun cas mes animaux et participent au contraire à la sociabilisation du petit D’Artagnan.
Avant de procéder à une deuxième traite, je nettoie le parc qui a été mis à la disposition de mes ânes.
Il est 17h00: chose promise, chose due ! Je fais ma deuxième et dernière démonstration de la journée. Comme à son habitude, Rimelle se laisse tranquillement traire, à ma plus grande joie.
Une fois la traite terminée, j’enlève la séparation afin que D’Artagnan puisse rejoindre sa maman.
Il est enfin l’heure de rentrer. Une fois le stand démonté, il est temps de faire monter les ânes dans le van.
Malgré l’appréhension du voyage, Rimelle , même si elle n’est pas très à l’aise accepte de monter dans le van. Un peu de travail sera nécessaire pour que les prochains voyages lui soient plus agréables. En revanche, D’Artagnan qui décidément me réserve toujours d’agréables surprises monte sans hésiter.
Il ne reste plus qu’à reprendre la route et rentrer tranquillement à la maison.
Comme pour l’aller, le retour s’est bien passé. Je n’ai plus qu’à « libérer » Rimelle et D’Artagnan et à les reconduire à leur pré afin qu’ils puissent tranquillement se reposer de cette journée particulière.
Je vais maintenant moi aussi pouvoir me reposer car cette première expérience de sortie avec mes ânes plus la traite en public auront été pour moi riches en expérience et en émotions.
J’ai pu rencontrer des gens intéressants et leur parler de ma passion pour les ânes, de la façon dont je fabrique mes savons au lait d’ânesse et, cerise sur le gâteau, je suis fière de mes ânes qui ont répondu à toutes mes attentes.
Voici le cinquième et dernier billet de la série “L’histoire d’une petite bulle de savon”. Lorsque vous aurez lu l’intégralité de cette mini-série, vous saurez comment je fabrique mes savons au lait d’ânesse.
Une fois ce temps de cure passé, j’emballe individuellement chaque savon.
Les savons sont prêt, je dois maintenant préparer vos commandes et les apporter avant 16h00 à la poste de Sagy afin que vous receviez votre colis dans les délais les plus brefs.
Bientôt, ce savon au lait d’ânesse sera utilisé et, frotté entre vos mains mouillées, il donnera naissance à une jolie petite bulle de savon «fait main» sans pour autant avoir eu besoin de l’ajout d’un quelconque produit issu de l’industrie pétrochimique.
Vous pouvez désormais, si vous le souhaitez, bénéficier d’un savon sans EDTA, sans huile de palme, sans parfum de synthèse ni agent moussant bref un savon naturel, fait main et respectueux de votre corps comme de la nature.
Voici le quatrième billet de la série “L’histoire d’une petite bulle de savon”. Lorsque vous aurez lu l’intégralité de cette mini-série, vous saurez comment je fabrique mes savons au lait d’ânesse.
J’ajoute au mélange précédemment obtenu mes petits plus (argile, huiles essentielles, etc.) qui donneront plus tard naissance à une belle bulle parfumée et verse le tout dans un moule en bois « fait main »
La saponification se poursuit vingt-quatre heures dans le moule préalablement couvert afin de conserver la chaleur produite par cette réaction.
Le savon ayant suffisamment durci, je peux maintenant le découper en pains de 100 grammes à l’aide d’un guide également fait maison.
Je dois désormais patienter au moins un mois pour que toute la soude et toutes les huiles se soient transformées et que le joli savon mûrisse et devienne bien dur, en bref que la saponification soit terminée.
Voici le troisième billet de la série “L’histoire d’une petite bulle de savon”. Lorsque vous aurez lu l’intégralité de cette mini-série, vous saurez comment je fabrique mes savons au lait d’ânesse.
Il existe plusieurs méthodes pour créer un savon, celle que j’utilise est la méthode ancestrale de la saponification à froid. J’ajoute donc doucement la soude au lait d’ânesse congelé et préalablement pesé en mélangeant délicatement afin que cette dernière se dissolve en totalité.
Lorsque l’on verse la soude dans le lait d’ânesse (ou dans tout autre liquide), il se produit une réaction exothermique: le mélange peut alors monter en température jusqu’à 90° environ. Le fait d’utiliser du lait congelé évite qu’il soit altéré par une trop forte montée en température.
Une fois la soude intégralement dissoute, on obtient un joli liquide jaune poussin
Pour que la saponification (transformation des huiles et de la soude en savon) soit optimale, les huiles et la soude doivent avoir une température de 40°.
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Je vous souhaite une belle journée,
Nathalie
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