Et voilà, la trêve des confiseurs s’achève, le printemps approche, il est grand temps de vous retrouver sur nos marchés et manifestations.
Ma première sortie sera une mise en route, elle se déroulera à l’occasion de la distribution de viande de bœuf de Salers de La Ferme du Château le samedi 10 mars de 9h00 à 11h30 à la salle du stade de Champagnat (71480) de 9h00 à 11h30.
Je participerai ensuite au marché de producteurs qu’organise la Maison familiale et Rurale de Bâgé-le-Châtel (01) samedi 24 mars de 9H à 17H à l’occasion de ses portes ouvertes.
À l’approche des fêtes, j’ai décidé de proposer une nouvelle boîte Sagy.
Comme la précédente, elle est en bois et se compose de deux savons au choix.
La différence ? La photo !
On y voit toujours en arrière plan l’église de Sagy et le pont qui traverse la rivière « La Vallière » mais les ânes qui figurent dessus sont désormais Apalou et Éclair, le père et le fils.
Ce coffret est d’ores et déjà disponible dans la boutique à la rubrique « Les Idées cadeaux«
Ce premier septembre 2013 aura été pour mes baudets et moi une journée riche en événement car, dans le cadre des animations du vide-grenier de Chêne-Sec (39), je me suis proposée pour faire une démonstration de traite d’ânesse en public.
Ne sachant pas si mes ânes vont accepter facilement de monter dans le van, je décide de mettre mon réveil à 6h00 du matin et, lorsque je mets le nez à la fenêtre, ô surprise, l’été est fini, il fait nuit! Je ne peux rien faire pour l’instant, je me recouche jusqu’à 6h30 pour enfin aller voir Rimelle et d’Artagnan.
Il y a plus d’un an que Rimelle n’est pas montée dans le van, la dernière fois, c’était lorsque j’étais allée la chercher en Ardèche. Quant à D’Artagnan, c’est une grande première pour lui.
Avec du calme et de la douceur, Rimelle accepte relativement vite d’entrer dans le véhicule. Comme D’Artagnan est beaucoup plus inquiet, je dois faire preuve de beaucoup de patience et de tendresse pour qu’il accepte ce que j’attends de lui. Les exercices tension/cession réalisés au préalable portent leurs fruits.
Enfin mes baudets sont installés, il est 8h15, c’est parti pour 45 minutes de route. À notre arrivée, un grand parc est déjà installé pour nous recevoir. Il ne me reste plus qu’à parquer Rimelle et D’Artagnan et à monter mon stand.
Dans un premier temps, je les laisse tranquillement se détendre jusque à 11h00 du matin puis, comme je suis là pour montrer et expliquer comment se passe une traite, je sépare le parc en deux.
Pendant ce temps là, le maréchal-ferrant s’occupe du parage d’un grand noir du Berry qui appartient au propriétaire des lieux.
Puis c’est au tour d’un magnifique Trait Ardennais de se faire ferrer.
Il est 15h00. Comme annoncé sur une pancarte disposée sur mon stand, je m’installe pour effectuer une première traite. Le stress du voyage a été « digéré » car Rimelle m’offre sans problème une bonne quantité de son précieux lait.
Une fois Rimelle traite, j’en profite pour passer un peu de temps avec D’Artagnan.
J’assiste ensuite à diverses démonstrations d’ancien matériel agricole comme le battage du blé…
…et la coupe du foin et mise en gerbes ou plutôt à la visualisation du fonctionnement de la machine puisque ici il n’y a pas de foin.
Je suis heureuse de voir que tout ce monde, tout ce bruit, toute cette poussière n’effraye en aucun cas mes animaux et participent au contraire à la sociabilisation du petit D’Artagnan.
Avant de procéder à une deuxième traite, je nettoie le parc qui a été mis à la disposition de mes ânes.
Il est 17h00: chose promise, chose due ! Je fais ma deuxième et dernière démonstration de la journée. Comme à son habitude, Rimelle se laisse tranquillement traire, à ma plus grande joie.
Une fois la traite terminée, j’enlève la séparation afin que D’Artagnan puisse rejoindre sa maman.
Il est enfin l’heure de rentrer. Une fois le stand démonté, il est temps de faire monter les ânes dans le van.
Malgré l’appréhension du voyage, Rimelle , même si elle n’est pas très à l’aise accepte de monter dans le van. Un peu de travail sera nécessaire pour que les prochains voyages lui soient plus agréables. En revanche, D’Artagnan qui décidément me réserve toujours d’agréables surprises monte sans hésiter.
Il ne reste plus qu’à reprendre la route et rentrer tranquillement à la maison.
Comme pour l’aller, le retour s’est bien passé. Je n’ai plus qu’à « libérer » Rimelle et D’Artagnan et à les reconduire à leur pré afin qu’ils puissent tranquillement se reposer de cette journée particulière.
Je vais maintenant moi aussi pouvoir me reposer car cette première expérience de sortie avec mes ânes plus la traite en public auront été pour moi riches en expérience et en émotions.
J’ai pu rencontrer des gens intéressants et leur parler de ma passion pour les ânes, de la façon dont je fabrique mes savons au lait d’ânesse et, cerise sur le gâteau, je suis fière de mes ânes qui ont répondu à toutes mes attentes.
Comme D’Artagnan a plus de deux mois et qu’il broute, je vais pouvoir traire sa maman mais avant, je dois modifier mes parcs afin de pouvoir facilement séparer l’ânesse de son ânon pour que ce dernier ne puisse momentanément pas téter et qu’il me laisse un peu du lait de Rimelle. En effet, contrairement aux vaches, les ânesses n’ont que peu de réserves de lait, elles le produisent au fur et à mesure. Je dois également m’assurer que D’Artagnan reste dans le champ visuel de sa mère car la sécrétion de l’ocytocine (hormone déclenchant la lactation) est provoquée par la stimulation de l’ânon.
Comme c’est la première fois, je choisis de ne faire qu’une traite et donc de ne les séparer que trois heures aussi, tout se passe bien et si D’Artagnan cherche le regard de sa mère, cette dernière broute paisiblement. Je profite de ce pseudo éloignement pour passer du temps avec mon ânon.
Les trois heures sont passées, il est temps de faire la première traite. J’amène à chacun un seau de grain et commence à traire Rimelle qui, dans un premier temps semble surprise par le bruit que produit le lait qui gicle dans le récipient.
Mes encouragements couvrent dans un premier temps cet étrange bruit puis, petit à petit, ma grande Poitou s’habitue à ce nouveau son et, à ma plus grande joie, se laisse facilement faire.
Cette première traite se déroule sans anicroche. La confiance entre elle et moi étant installée depuis longtemps, Rimelle accepte volontiers de m’offrir ce lait qui me servira à fabriquer de nouveaux savons.
Après avoir félicité Rimelle, je remercie D’Artagnan d’avoir accepté de partager le lait de sa maman avec moi.
Enfin, j’ouvre la clôture de séparation afin que D’Artagnan puisse à son tour profiter du lait de sa maman.
Hiert après-midi, je retrouve mon petit lapin tout faible, sous alimenté. Je l’enlève à nouveau de son clapier et le ré-installe dans un carton, à la maison pour pouvoir plus facilement reprendre les biberons et le surveiller.
Au bout de 24 heures, le bébé lapin que j’ai baptisé Cacahuète a vite repris des forces, il n’a qu’une envie, sortir de sa caisse et explorer la maison. J’aménage une ouverture dans le carton et l’observe découvrir son environnement. Il se balade dans la maison sous le regard curieux d’Hestia.
Au hasard de son exploration, Cacahuète découvre une autre caisse que la sienne, celle du petit chaton qui dort à griffes fermées.
La chatte reniflant sans doute une odeur qu’elle ne connaît pas décide d’aller voir ce qui se passe.
Puisque tout est tranquille, notre chatte décide à son tour de se reposer en compagnie des deux bébés.
Décidément, ce lapin la n’est pas fait pour vivre en clapier. En revanche, il sera un lapin de compagnie idéal pour une famille désireuse d’avoir un animal à la maison.
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Je vous souhaite une belle journée,
Nathalie
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