Voici le troisième billet de la série “L’histoire d’une petite bulle de savon”. Lorsque vous aurez lu l’intégralité de cette mini-série, vous saurez comment je fabrique mes savons au lait d’ânesse.
Il existe plusieurs méthodes pour créer un savon, celle que j’utilise est la méthode ancestrale de la saponification à froid. J’ajoute donc doucement la soude au lait d’ânesse congelé et préalablement pesé en mélangeant délicatement afin que cette dernière se dissolve en totalité.
Lorsque l’on verse la soude dans le lait d’ânesse (ou dans tout autre liquide), il se produit une réaction exothermique: le mélange peut alors monter en température jusqu’à 90° environ. Le fait d’utiliser du lait congelé évite qu’il soit altéré par une trop forte montée en température.
Une fois la soude intégralement dissoute, on obtient un joli liquide jaune poussin
Pour que la saponification (transformation des huiles et de la soude en savon) soit optimale, les huiles et la soude doivent avoir une température de 40°.
Voici le deuxième billet de la série « L’histoire d’une petite bulle de savon« . Lorsque vous aurez lu l’intégralité de cette mini-série, vous saurez comment je fabrique mes savons au lait d’ânesse.
Pour faire du savon il faut
UN CORPS GRAS + UN ALCALIN = SAVON ET GLYCERINE
Pour le corps gras je n’utilise que des huiles uniquement végétales issues de l’agriculture biologique afin que notre petite bulle de savon ne soit pas abîmée par des pesticides toxiques. Pour l’alcalin, s’il s’agit d’une petite bulle issue d’un savon liquide, il faut de la potasse. Dans notre cas, comme elle est issue d’un savon dur, c’est de la soude.
Il faut ensuite l’intervention de la savonnière pour sélectionner les huiles en fonction de leurs propriétés.
Une fois ces dernières choisies, une application informatique permet de calculer l’exacte quantité de soude nécessaire pour transformer les huiles en savon.
Comme je veux un savon doux, les huiles ne doivent pas être toutes transformées, il faut alors en rajouter de manière à ce que le savon soit surgraissé à 8% ou plus.
Voici le premier billet de la série « L’histoire d’une petite bulle de savon« . Lorsque vous aurez lu l’intégralité de cette mini-série, vous saurez comment je fabrique mes savons au lait d’ânesse.
Au commencement, il y avait une ânesse et son ânon.
Dès que son petit commence à brouter (Aux environs de 2 mois), l’ânesse est traite deux fois par jour.
Mon ânesse me donne environ un litre de lait par jour jusque au sevrage de l’ânon (vers ses 8 mois). Comme ce lait ne se conserve pas, je le congèle quotidiennement.
C’est aujourd’hui les deux mois de Cadichon, je vais enfin pouvoir traire sa mère. Les ânesses, contrairement aux vaches n’ont que peu de réserves de lait, elles le produisent au fur et à mesure et, si je souhaite qu’il m’en reste, je dois séparer durant quelques heures la maman de son ânon.
Pour que Quanelle puisse me donner son lait, elle ne doit pas non plus être éloignée de son « fiston » qui doit rester dans son champ de vision car la sécrétion de l’ocytocine (hormone déclenchant la lactation) est provoquée par la stimulation de l’ânon. Ma mission de ce matin est donc de modifier mes parcs afin que je puisse séparer puis remettre ensemble nos deux ânes le plus facilement possible.
Dans un premier temps, je vais mettre Quanelle et Cadichon dans un autre parc afin de pouvoir déplacer celui qu’ils occupent actuellement et dans lequel ils ont mangé toute l’herbe disponible.
L’aide des enfants n’est pas de trop car je dois enlever la clôture électrique et les piquets pour installer mes ânes dans une pâture qui dispose de suffisamment d’herbe pour les nourrir quelques jours.
Pendant que nous nous attelons en famille à ce labeur, Cadichon se défoule en faisant des cabrioles, en courant et en bondissant dans tous les sens.
C’est amusant de le regarder faire mais ce n’est pas comme ça que le travail va avancer. Je dois finir de monter ma clôture et Claude doit brancher l’électrificateur car n’oublions pas qu’il s’agit de la première séparation de la maman et de son bébé et que je ne sais pas comment tout cela va se passer.
Il est midi et tout est prêt, je ramène Quanelle et Cadichon dans leur nouveau parc que j’ai coupé en deux afin de les séparer l’un de l’autre.
Pour une première, je ne pouvais espérer mieux, chaque âne est de son côté de la clôture et aucun d’entre eux ne cherche à la franchir. Je n’ai plus qu’à jeter régulièrement un coup d’oeil sur le parc afin de m’assurer que tout se passe aussi paisiblement que maintenant et les laisser séparés jusqu’à la fin de la traite afin que Cadichon ne puisse plus téter.
Il est 15H30 et nos deux animaux semblent avoir bien vécu ce petit éloignement. C’est maintenant pour Quanelle comme pour moi l’heure de notre toute première traite. Je décide de laisser Quanelle libre de tout mouvement et m’installe tranquillement à ses côtés..
Pour cette première traite assortie d’une douche au lait d’ânesse à cause d’un taon venu déranger Quanelle, j’ai pu tirer 250ml du précieux liquide mais une chose est sûre, j’aurai la peau douce.
Quanelle ne faisant pas partie de la famille depuis très longtemps, il nous faudra un peu de temps pour que la confiance se renforce et que ma technique de traite soit plus efficace afin qu’elle m’offre de plus grandes quantités de lait.
Il est maintenant temps que Cadichon retrouve sa maman et profite à son tour, puisque c’est l’heure du goûter du lait de cette dernière.
Les chèvres boer que nous avons récupéré étant quelque peu faiblardes, la matinée commence par le biberon. En effet, la maman ne semblant pas donner beaucoup de lait, j’ai dû acheter du lait en poudre afin de donner au chevreau et à la chevrette deux biberons d’un litre par jour le matin comme le soir.
Si Heidi a compris rapidement comment téter, il n’en a pas été de même pour Hercule qui n’y arrivait pas. Heureusement, à force de patience, il a fini par comprendre et englouti ce premier biberon jusqu’à la dernière goutte.
Cet après midi, en compagnie de Manon, fille d’une amie venue me donner un coup de main pendant quelques jours, nous avons joué aux bergères en les promenant afin de les amener paître de l’herbe fraîche. C’est avec les rejets du prunier qu’elles se sont régalées.
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Je vous souhaite une belle journée,
Nathalie
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