Hello Dolly ou une première ânesse est née chez l’Âne à Nath

Enfin là !

J’aurais pu l’appeler Désirée car cela faisait  un moment que j’attendais son arrivée, Pénélope était si grosse qu’on aurait pu croire qu’elle allait exploser.

Pénélope, le 22 juin 2013
Pénélope, le 22 juin 2013

Ce matin, à 8H00, Manon, la fille d’une ami de Haute-Loire qui profite régulièrement des vacances scolaires pour venir passer quelques jours à la ferme afin de me donner un coup de main dans mes activités quotidiennes est allée voir dans le box de Pénélope si tout se passait bien. C’est là qu’elle a vu qu’il n’y avait plus quatre pattes mais huit: Dolly était née.

Pénélope et sa fille Dolly
Pénélope et sa fille Dolly

Je dois maintenant aller à Louhans chercher les vaccins pour la maman et sa fille puis finir de préparer mon marché nocturne d’aujourd’hui puisque je serai à partir de 15H au marché de Clairvaux-les-Lacs. A défaut de pouvoir profiter visuellement de Dolly, je l’écouterai 😉

Hello Dolly!
This is Louis, Dolly
It’s so nice to have you back where you belong

You’re lookin’ swell, Dolly
I can tell, Dolly
You’re still glowin’, you’re still crowin’, you’re still goin’ strong

I feel that room swayin’
While the band’s playin’
One of your old favorite songs from way back when

So take her wrap, fellas
Find her an empty lap, fellas
Dolly’ll never go away again

Hello, Dolly!
Well, hello, Dolly
It’s so nice to have you back where you belong

I feel that room swayin’
While the band’s playin’
One of our old favorite songs from way back when

So golly gee, fellas
Have a little faith in me, fellas
Dolly’ll never go away
Fellas, she’ll never go away
Dolly’ll never go away again

Adoption chez les poules

Depuis quelques temps, certaines de mes poules pondeuses se prennent pour des poules couveuses et, comme je n’ai pas de coq,  deux d’entre elles passent leurs journées couchées sur des œufs qui ne sont pas fécondés.

Jacques, un copain de Claude m’a offert six œufs fécondés dans son poulailler. Maman poule a commencé à couver sagement ces derniers mais, allez savoir pourquoi,lors de deux nuits particulièrement fraîches, elle s’est trompée de nid et n’a couvé que ses pieds et, au 21ème jour, puis au 22ème, puis au 23ème, puis au 24ème et enfin au 25ème jour, rien, nenni, nada, niente ! Pour autant, Maman poule couvait toujours et, puisque nous étions lundi, jour de la foire hebdomadaire de Louhans, j’ai décidé d’acheter une vingtaine de poussins dont quelques « cous nus » et deux pintades afin d’en installer la moitié avec cette maman poule et l’autre moitié avec une de ses congénères qui à son tour s’était mis en tête de couver.

Les poussins ont passé leur première journée dans un carton aménagé car pour éviter tout refus des mamans poules, il est conseillé de leur confier les petits à l’heure du coucher, une fois la nuit tombée.

Buffet à volonté
Buffet à volonté

La première petite famille s’est retrouvée dans la grange, là où la mère poule avait l’habitude de se retirer pour pondre et couver.

Ça y'est les enfants, vous êtes chez vous
Ça y’est les enfants, vous êtes chez vous

Comme la deuxième maman couvait dans le poulailler, j’y ai placé ses rejetons d’adoption.

Allez, n'ayez pas peur, suivez-moi
Allez, n’ayez pas peur, suivez-moi

A priori, les deux familles ont l’air heureuses de leur sort respectif et les poussins, qu’ils soient « cous nus », pintades ou autres suivent chacun leur maman adoptive. Chats et chiens les ont acceptés et tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes: la relève des pondeuses est assurée.

Allez les enfants, en rang par deux et suivez-moi
Allez les  pioupious, en rang par deux et suivez-moi

Une nouvelle portée de lapins Rex

Miss et Miel sont heureux de vous annoncer la naissance de leurs dix petits bébés. Ces derniers ont vu le jour ce mercredi 5 juin. Ils seront donc sevrés et disponibles à partir du 5 août.

Toi tu as une tête à t'appeler Cachou
Toi tu as une tête à t’appeler Cachou

Même si on a une idée de la couleur du futur pelage du magnifique lapereau que l’on voit sur la photo, j’attendrai que leurs poils aient poussé pour les proposer à la vente.

D’Artagnan découvre les joies du plein-air

Même si officiellement nous sommes au printemps, la chaleur et le soleil n’étaient pas au rendez-vous ce samedi 1er juin aussi, pour sa première journée, j’ai préféré laisser D’Artagnan dans son box en compagnie de sa maman. Il était du coup plus facile pour moi de surveiller si Rimelle allait bien ou pas et de vérifier si un deuxième ânon n’allait pas se présenter.

Ici je n'ai pas froid
Ici je n’ai pas froid

Le 2 juin, la météo se montrant plus clémente, j’ai décidé de modifier mes parcs et de doubler mes clôtures afin de faire découvrir à D’Artagnan les joies du grand air.

Après une journée "au foin", Rimelle sera heureuse d'avoir de la bonne herbe.
Après une journée « au foin », Rimelle sera heureuse d’avoir de la bonne herbe.

Tout est prêt pour accueillir le jeune « Poitou ». J’ouvre la porte du box et le laisse jeter un coup d’œil à ce nouveau décor.

Waouh, ça a l'air chouette dehors !
Waouh, ça a l’air chouette dehors !

Dans un premier temps, le jeune ânon découvre ce nouvel environnement sans s’éloigner de sa maman.

D'Artagnan découvre l'herbe
D’Artagnan renifle ce truc vert que mange avec plaisir sa maman

De-ci, de-là,
Cahin-caha,
Va chemine,
Va trottine,
Va petit âne
Va de-ci, de-là,
Cahin-caha,
Le picotin te récompensera

(André Messager, Duo de l’âne, extrait de l’opérette Véronique, fin du XIXe siècle)

Pour le picotin c’est encore un peu tôt mais pour s’éloigner de Rimelle… même pas peur.

Avec un nom comme le mien, je n'ai peur de rien.
Avec un nom comme le mien, je n’ai peur de rien.

D’Artagnan n’est pas timide, il va au contact des humains chercher les caresses. Je devrai être attentive à ce qu’il ne devienne pas le petit roi mais cette petite peluche affectueuse est tellement craquante…

Après une première journée passée à l’extérieur à découvrir la nature, D’Artagnan rejoindra son box pour goûter à un repos bien mérité.

D’Artagnan, premier Ânon né chez l’Âne à Nath

C’est hier, Vendredi 31 mai, à 19H25 qu’est né D’Artagnan, petit baudet du Poitou. Rimelle avait été saillie l’année dernière à Antraigues, en Ardèche, près de Vals-les-Bains chez Roselyne Girard, éleveur de Baudets du Poitou et de Traits Poitevins Mulassiers (07).

Le Papa, Napadprix (lignée Drefus)
La Maman, Rimelle de Serre Long
Cela faisait deux à trois jours que je le pressentais mais hier après midi, quand j’ai vu que Rimelle était sortie de son box pour se mettre sous un arbre loin des regards et à l’abri de la pluie, je n’ai plus eu de doute: la naissance était imminente. J’allais donc régulièrement la visiter pour voir si tout allait bien quand, à 19H25, j’ai vu que le travail avait commencé.
Le travail à commencé
Le travail à commencé

Rimelle est allongée, bien protégée de la pluie par l’arbre sous lequel elle a choisi de s’isoler et l’ânon sort sous les yeux émerveillés des enfants, de Claude et bien sur sous les miens.

L'Ânon est presque sorti
L’Ânon est presque sorti

Tout se passe pour le mieux, je n’ai pas besoin d’intervenir, je vais simplement aider l’ânon à sortir ses sabots.

Allez, on sort les sabots.
Allez, on sort les sabots.

L’ânon est né, c’est au tour de sa maman de s’occuper de lui et de le nettoyer.

Tu vas être tout beau mon bébé.
Tu vas être tout beau mon bébé.

Le petit baudet doit maintenant se lever afin d’aller prendre sa première tétée mais lorsque l’on est né que depuis quelques minutes, il n’est ni évident de déplier d’aussi grandes pattes , ni de garder son équilibre et, comme je ne souhaite pas qu’il reste couché sur un sol aussi humide, un coup de main est nécessaire.

Une fois le bébé bouchonné, je ramène tout ce beau monde à l’intérieur du box afin de mettre la maman et son petit à l’abri du froid et des intempéries.

Un abri et un repas, qu'existe-t-il de mieux pour bien commencer sa vie ?
Un abri et un repas, qu’existe-t-il de mieux pour bien commencer sa vie ?

Il ne reste plus qu’à trouver un nom à ce petit mâle. Nous choisissons de l’appeler D’Artagnan car d’une part c’est l’année des « D » et d’autre part se situe à dix kilométres de l’exploitation le village de Sainte-Croix où est enterrée Anne Charlotte de Champlecy, épouse du célèbre mousquetaire Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan.

Je dois maintenant surveiller régulièrement Rimelle car elle était sensée donner naissance à des jumeaux et qu’en ce début d’après-midi, je ne vois toujours rien venir. Le vétérinaire m’a expliqué que si mon ânesse avait encore en elle un ânon et que même si ce dernier était mort, il y avait des chances pour qu’elle l’expulse sans aide extérieur.  Si rien ne se passe et qu’elle ne montre pas de signe de faiblesse ou d’apathie, c’est qu’elle aura perdu l’embryon en cours de gestation.