Il faut cultiver notre jardin

Mais quel temps merveilleux ! Profitons de cette belle journée pour travailler dehors. Il va falloir labourer ce potager que les enfants et moi avions « paillé » cet hiver afin d’enfouir la paille dans la terre. Pour cela, sortons le tracteur et attelons la charrue.

"Je n'reconnais plus personne en Massey-Fergusson..."
« Je n’reconnais plus personne en Massey-Fergusson…heu Bautz je veux dire »

C’est parti, la charrue est en place, il ne reste plus qu’à trouver la profondeur idéale et essayer de rouler le plus droit possible pour faire de beaux sillons.

Et c'est parti pour le premier sillon.
Et c’est parti pour le premier sillon.

Quand il s’agit de travailler avec le tracteur, il n’y a pas de tire au flanc, serait-ce si amusant que ça de conduire ce bel engin ?

Et pourquoi je ne ferai pas mumuse moi aussi ?
Et pourquoi je ne ferai pas mumuse moi aussi ?

Il ne restera plus qu’à briser les mottes de terre mais, comme la seule herse que je possède est une herse à traction animale, ce sera une autre paire de manche.

Le travail c’est la santé…

Quand j’ai voulu cet été  faire un jardin potager, je me suis rendue compte que la terre Bressane était très argileuse et, même si ont poussé quelques tomates, bettes, poireaux, courgettes et autres cucurbitacées, la récolte n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

Pour optimiser ce potager, j’ai décidé avec les enfants de pailler le jardin et, comme le bâtiment agricole regorge de vieux foin et de vieille paille, j’ai entrepris mes convoyages de paille et foin de la grange au jardin en utilisant ce bon vieux tracteur Bautz ainsi qu’une remorque trouvée sur place.

Attention, convoi exceptionnel 😉

Nathan et Tristan ont adoré les trajets les conduisant de la grange au potager…

Voyage, voyage…

Si certains occupent leurs Dimanches devant la télévision, décharger la paille afin de la répandre sur le jardin peut être beaucoup plus amusant.

Siffler en travaillant…

Cette après-midi de travail ne pouvait se terminer sans faire plaisir aux enfants et, quoi de mieux qu’une leçon de conduite ?

Direction assistée ?
Non, direction à gros bras !

L’emménagement

Enfin nous emménageons à Sagy. Il faut désormais commencer les aménagements permettant de recevoir décemment les ânes et effectuer quelques travaux dans la maison afin de pouvoir y vivre aussi correctement que nos animaux.

Pour les humains, c’est un peu ambiance camping, notamment pour les enfants qui sont dans une grande pièce en attendant que l’on y monte des cloisons pour leur faire leurs chambres. Nous devons également rapidement creuser une tranchée d’environ 100 mètres de la maison jusqu’au portail afin de pouvoir être raccordés à la ligne téléphonique car nous sommes coupés du monde  puisque le réseau mobile connaît ici quelques faiblesses. En ce qui concerne le chauffage, nous garderons l’existant (électrique) auquel nous rajouterons un poêle à bois et verrons après un premier hiver si nous envisageons de partir ou non sur un autre système.

Pour les animaux, la priorité est le parc électrique, l’abri pour les ânes et la remise en état du poulailler afin d’y mettre quelques gallinacés.

En ce qui concerne le potager, nous ne sommes pas prêts d’avoir nôtre indépendance en matière de légume et cette première année risque d’être compliquée car la terre n’a jamais été travaillée. Elle est tellement lourde et argileuse que le motoculteur a rendu l’âme.

Quant au matériel agricole, nous aimerions pouvoir remettre en état le tracteur car le démarreur et l’alternateur du Bautz de 1964 laissé par l’ancien propriétaire semblent être « H.S. ».

Quoi qu’il en soit, si tous les travaux ne se font pas en un jour, qu’importe puisque nous nous sentons bien ici.