Travail en famille chez l’Âne à Nath

Ce week-end a été l’occasion pour toute la famille de se mettre au travail en extérieur. Nous avons tous participé à l’amélioration de l’espace extérieur de la ferme, notamment pour préparer l’Ain de ferme en ferme. La météo était un peu capricieuse, mais cela n’a pas découragé notre motivation !

Les travaux en famille chez l'Âne à Nath

La barrière extérieure

Le premier travail que nous avons entrepris était de fixer la barrière extérieure. Elle avait besoin d’être renforcée pour plus de sécurité, surtout pour les ânes qui aiment gambader dans les environs. Nous avons donc travaillé ensemble pour fixer les planches aux montants. Tout le monde s’est donné à fond pour aider.

La clôture

Après cela, nous nous sommes attaqués à l’installation de la nouvelle clôture pour les ânes. Nous avons planté des piquets à la masse pour délimiter leur espace de jeu. Cette tâche a été plus physique que la première, mais nous l’avons menée à bien.

La météo

La pluie est venue compliquer notre samedi matin. Nous avons donc faite une pause pour attendre que le temps s’améliore. Mais nous avons vite repris les travaux samedi après-midi et dimanche, et nous avons pu avancer rapidement.

Le dimanche après-midi, nous avons pu profiter de l’agréable temps parfois même ensoleillé pour terminer nos travaux. Nous avons même eu l’occasion de prendre quelques photos pour immortaliser notre travail d’équipe.

L’Ain de ferme en ferme 2017 | Au courant !

Jour J – 7, pour alimenter le frigo, la crêpière, la machine à café, l’éclairage et le vidéo projecteur, j’ai besoin de courant. Et comme je ne veux pas de fils qui traînent partout, Claude me réalise une installation permanente.

Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu…

L’Ain de ferme en ferme 2017 | l’appenti

Jour J – 12, suite à la réfection de la toiture, l’apprenti qui abrite mes ânes a été démoli. Il a donc fallu le « remolir ».

Pfiuuu, quel chantier !

Creuser, bétonner, poser, monter, visser…

Des p’tits trous, des p’tits trous, encore des p’tits trous

Toute la famille a participé au chantier : mes enfants, ma maman, mon beau-père, mon mari…

Et voilà le travail

Il ne reste plus qu’à nettoyer pour que les grandes z’oreilles profitent à nouveau de ce grand abri les jours de pluie.

Enfin il est arrivé… mon mystérieux achat

J’ai reçu fin de semaine dernière le colis qui va cet hiver me faciliter la vie.

Non, je n’ai pas changé d’élevage, il ne s’agit pas d’un filet de pêche.

Paquet déballé !
Paquet déballé !

Je vais aller mettre en place cet objet bizarre.

Folklore Bressan ?
Folklore Bressan ?

Tout d’abord, Il me faut des gros bras (ceux de Claude et les miens) afin de déplacer une balle de foin.

200 kg, ce n'est pas rien.
200 kg, ce n’est pas rien.

Lorsque l’on met le filet en place, il ne serait peut-être pas idiot de penser à enlever avant l’espèce de filoche qui maintient la balle.

A refaire...
A refaire…

Maintenant il faut retourner la balle pour pouvoir refermer le filet. Allez Claude, un petit effort s’il te plaît.

Ho-hisse, ho-hisse
Ho-hisse, ho-hisse

Et on essaie de bien viser.

Sur la palette, ça aurait été mieux.
Sur la palette, ça aurait été mieux.

Je n’ai plus qu’à attacher le filet à une poutre et hop, le tour est joué.

Ouf, terminé.
Ouf, terminé.

Apalou et Djinn vont pouvoir manger directement à la botte sans éparpiller le foin. Quant à moi, je devrais être tranquille pendant quelques temps grâce à ce filet à balles de foin.

Défrichage

Lorsque Claude et moi avons acheté notre ferme, elle comprenait en plus du terrain attenant un bois ainsi qu’une ancienne peupleraie devenue friche.

La friche est facilement repérable ! Imagerie ©2013 DigitalGlobe, IGN-France, Données cartographiques ©2013 Google
La friche est facilement repérable | imagerie ©2013 DigitalGlobe, IGN-France

Je m’étais alors dit qu’avec un peu de bonne volonté, d’huile de coude et quelques passages avec le gyrobroyeur j’en viendrais à bout.

Je suis la reine de la marche arrière.
Je suis la reine de la marche arrière.

La nature a été plus forte que moi: les broussailles ont gagné ! Mon bon vieux tracteur Bautz n’a pu, du haut de ses 34 cv obtenir le résultat que j’escomptais.

Broussailles
Pour le gyrobroyeur, c’est un peu trop touffu.

Heureusement, certains sont plus outillés que moi, le défrichage est même leur métier. Appelons les et laissons place à l’artillerie lourde, un jour cette friche deviendra prairie.

9 tonnes pour mes broussailles ? Aïe aïe aïe !
9 tonnes pour mes broussailles ? Aïe aïe aïe !

En cinq heures de temps, cinq mille mètres carré sont nettoyée, le résultat est impressionnant, les broussailles et les arbrisseaux ne sont plus que copeaux.

Il ne reste plus que la partie située sur la droite de la photo à nettoyer
Il ne reste plus que la partie située sur la droite de la photo à défricher.

Pour le reste, je dois patienter. En effet, les fortes pluies ont tellement détrempé le terrain que le tracteur ne pourra sans doute intervenir que cette hiver à l’occasion d’une forte gelée puis, une fois le défrichage achevé, il me faudra encore attendre le printemps pour labourer et enfin semer si je veux bénéficier d’une belle prairie pour les ânes.